Selon les experts, l’éjection de masse coronale de mercredi pourrait rendre visible le spectacle des aurores boréales dans le ciel du nord du Canada.
Éjection de masse coronale, puis aurores boréales
Une importante éjection de masse coronale (CME) du Soleil a éclaté mercredi et, lorsqu’elle atteindra la Terre, elle pourrait provoquer l’apparition d’aurores dans le ciel nocturne.
Les experts ont déclaré que ce samedi soir, les observateurs du ciel devraient garder un œil vigilant sur le ciel du nord pour avoir une chance d’apercevoir les aurores boréales.
Ce « canyon de feu » à la surface du Soleil, qui se produit fréquemment dans la météo spatiale lorsqu’un filament ou une proéminence solaire se détache et provoque un CME, a été photographié par l’Observatoire de la dynamique solaire de la NASA.
Ces événements modifient le champ magnétique du Soleil, générant un canyon flamboyant avec des parois de plasma chaud pouvant s’étendre sur des milliers de kilomètres.
La sortie du CME du Soleil a ensuite été confirmée par l’Observatoire solaire et héliosphérique de la NASA.
La tempête solaire devrait traverser la Terre samedi, provoquant une légère tempête géomagnétique (G1) pendant la nuit.
Cependant, l’arrivée du CME et ses effets sur le champ magnétique terrestre pourraient affecter le moment et la force de la tempête solaire.
Résultats des CME
Certaines tempêtes solaires extrêmement puissantes peuvent avoir des effets néfastes, tels que la capacité d’endommager ou de dysfonctionnement des engins spatiaux en orbite terrestre. Comme ils ont un impact sur les réseaux électriques locaux, ils peuvent même provoquer des pannes de courant.
Cependant, une tempête géomagnétique G1 n’est pas aussi dangereuse que décrit.
Une tempête de cette force est très susceptible de faire apparaître les aurores boréales, communément connues sous le nom d’aurores boréales, plus au sud que d’habitude.
Les aurores boréales ne sont généralement observées dans le nord du Canada que par temps spatial « calme ». Ils iront généralement aussi loin au sud que Terre-Neuve, le centre du Québec, les côtes nord de la baie Georgienne et du lac Huron, à travers les provinces du sud des Prairies et le centre de la Colombie-Britannique lors d’une tempête géomagnétique G1.
Des éjections de masse coronale plus fortes Les CME, comme celles qui éclatent dans l’espace après une grave éruption solaire de classe X, sont souvent à l’origine de tempêtes géomagnétiques plus fortes.
Ils peuvent également se produire lorsque les effets d’un CME et du vent solaire se combinent pour intensifier la perturbation magnétique.
Fissures et aurores d’équinoxe
Autour des équinoxes de printemps et d’automne, le phénomène connu sous le nom de « fissures d’équinoxe » peut parfois provoquer des tempêtes solaires, même mineures, ayant de lourdes conséquences.
Lorsque le champ magnétique d’un CME qui passe interagit avec le champ magnétique terrestre de manière à ce que les deux champs s’annulent partiellement, des trous appelés fissures d’équinoxe se développent dans le champ géomagnétique de la planète.
Une quantité substantielle de particules chargées provenant du CME et du vent solaire sont autorisées à se déverser dans la haute atmosphère depuis l’espace lorsque l’une de ces lacunes se produit.
Les particules solaires chargées qui produisent les aurores transfèrent leur énergie aux atomes et molécules d’azote et d’oxygène de l’atmosphère terrestre, qui produisent ensuite des éclairs de lumière colorée.
Pour cette raison, lorsqu’un torrent d’entre elles traverse une pause d’équinoxe, cela peut provoquer des aurores extrêmement fortes et visibles bien plus au sud qu’elles ne le seraient normalement.