Une nouvelle souche plus dangereuse de variole du singe a fait son chemin vers les États-Unis pour la première fois.
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont annoncé qu'un patient californien a été testé positif à la version Clade I du virus, connue pour avoir un taux de mortalité plus élevé que la version qui circule aux États-Unis depuis 2022. La souche Clade I est plus grave et peut tuer jusqu'à une personne sur dix qu'elle infecte, ce qui rend son arrivée aux États-Unis très préoccupante.
La variole mortelle du singe Clade I détectée en Californie
Le patient, qui a récemment voyagé en Afrique de l’Est, a été diagnostiqué après son retour en Californie.
Les responsables de la santé pensent que la personne a contracté le virus dans l'un des pays qui connaissent actuellement une épidémie importante, en particulier dans des régions comme la République démocratique du Congo et les pays voisins d'Afrique centrale et orientale.
Bien que le patient ait été initialement hospitalisé, il a depuis été libéré et se rétablit chez lui en isolement pour éviter une nouvelle propagation.
Selon le DailyMail, le CDC a rassuré le public sur le fait que le risque de propagation du virus aux États-Unis reste faible, car la variole du singe se propage principalement par contact direct peau à peau ou par partage d'objets contaminés, tels que des serviettes ou de la literie.
Cette découverte est importante car c'est la première fois que Clade I est détecté aux États-Unis. La souche est principalement confinée à l’Afrique, où elle a provoqué d’importantes épidémies ces derniers mois.
Alors que Clade II, la souche la plus bénigne, était responsable de l’épidémie de 2022 aux États-Unis et a un taux de mortalité bien inférieur à 3 %, la souche Clade I est une source de plus grande inquiétude.
Les experts de la santé sont particulièrement inquiets en raison de son taux de mortalité plus élevé, tout en notant que, avec des soins médicaux appropriés, les personnes infectées par Clade I pourraient encore se rétablir complètement.
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Une souche plus mortelle de Monkeypox apparaît alors que les cas de Clade II persistent aux États-Unis
Alors que l'épidémie actuelle aux États-Unis implique en grande partie Clade II, ce nouveau cas a suscité un intérêt supplémentaire pour comprendre comment Clade I pourrait avoir un impact sur la population.
En 2024, environ 3 000 cas de Clade II ont été signalés aux États-Unis cette année, avec plus de 63 décès liés au virus depuis sa propagation en 2022, a indiqué USA Today.
Les responsables de la santé se sont efforcés de contrôler le virus en promouvant les efforts de vaccination, en particulier parmi les populations à haut risque, comme les hommes homosexuels et bisexuels qui ont été les plus touchés lors de l’épidémie de 2022.
À l’échelle mondiale, la propagation de la variole du singe est étroitement surveillée, en particulier en Afrique, où l’épidémie a atteint des niveaux alarmants, avec plus de 50 000 cas et 1 100 décès. Des campagnes de vaccination sont en cours, avec des millions de doses distribuées pour tenter de freiner la propagation de la maladie.
Aux États-Unis, les autorités sanitaires continuent de signaler des cas sporadiques de Clade II, mais l’introduction du Clade I ajoute une nouvelle couche de complexité aux efforts en cours pour contrôler le virus.
À mesure que la situation évolue, les experts soulignent l’importance d’éviter tout contact étroit avec des personnes infectées et de suivre des mesures préventives comme recevoir les vaccins recommandés.
Bien que la souche Clade I présente un risque plus élevé, la réponse de santé publique, y compris les vaccins et les traitements, reste cruciale pour gérer la propagation de cette maladie mortelle.
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