Les humains peuvent faire pivoter leurs épaules et étendre leurs coudes, ce qui leur permet de faire de nombreuses choses, comme atteindre, lancer ou travailler.
Mais comment ces mouvements ont-ils évolué ? Une nouvelle étude suggère qu’ils provenaient d’un système de freinage naturel de nos ancêtres primates qui devaient descendre des arbres en toute sécurité.
L’importance de la descente dans l’évolution des singes
L’étude, réalisée par des chercheurs du Dartmouth College, a utilisé un logiciel pour comparer les mouvements d’escalade des chimpanzés et des mangabeys, un type de petit singe, dans la nature.
Ils ont constaté que les deux espèces grimpaient aux arbres de la même manière, les épaules et les coudes étant pour la plupart pliés près du corps.
Cependant, en descendant, les chimpanzés étendaient leurs bras au-dessus de leur tête pour tenir des branches, comme une personne descendant une échelle, tandis que les mangabeys gardaient leurs bras près du corps.
Les chercheurs ont expliqué que cette différence était due au poids plus important des chimpanzés, qui les obligeait à utiliser leurs bras comme mécanisme de freinage pour ralentir leur descente et éviter les chutes.
Ils ont également noté que les épaules et les coudes des chimpanzés sont très similaires à ceux des humains modernes, ce qui suggère qu’ils ont un ancêtre commun qui utilisait également cette technique.
L’auteur principal de l’étude et étudiant diplômé à Dartmouth, Luke Fannin, a déclaré que leur étude montrait l’idée de la descente comme un facteur très important dans les différentes différences anatomiques entre les singes et les grands singes qui apparaîtraient plus tard chez les humains.
Les implications pour l’évolution et l’adaptation humaines
Les chercheurs ont fait valoir que la capacité de faire pivoter les épaules et d’étendre les coudes était non seulement utile pour descendre des arbres, mais aussi pour s’adapter à de nouveaux environnements et défis.
Par exemple, lorsque les premiers humains ont quitté les forêts pour les prairies, ils pouvaient utiliser leurs membres flexibles pour rassembler de la nourriture, utiliser des outils, chasser ou se protéger.
Fannin a déclaré que même après que les humains ont commencé à marcher debout, la capacité de grimper et de descendre des arbres était toujours importante pour la survie.
Il a dit que la structure de base de nos squelettes modernes montre encore notre ascendance simiesque.
L’étude a également donné un aperçu de la manière dont le changement climatique pourrait affecter l’avenir des primates et des humains.
Les chercheurs ont averti que la coupe d’arbres et la perte d’habitat pourraient réduire les chances des primates de pratiquer leurs techniques de descente, ce qui pourrait avoir de mauvaises conséquences sur leur survie et leur évolution.
Jeremy DeSilva, co-auteur de l’étude et professeur d’anthropologie à Dartmouth, a déclaré que le mouvement chez l’homme est un excellent exemple de compromis évolutionniste.
Il a déclaré que nous devons comprendre comment nos ancêtres se déplaçaient pour comprendre comment nous nous déplaçons aujourd’hui et comment nous pourrions nous déplacer à l’avenir.
Certaines des autres adaptations qu’ont eues les premiers humains sont :
La fabrication d’outils:
Les premiers humains ont appris à fabriquer et à utiliser des outils en pierre, en os, en bois et d’autres matériaux. Les outils les aidaient à chasser, couper, gratter, creuser et effectuer d’autres tâches de manière plus efficace et efficiente.
La fabrication d’outils constituait une adaptation majeure pour les premiers humains, car elle leur donnait un avantage sur les autres animaux et augmentait leurs chances de survie et de reproduction.
Feu:
Les premiers humains ont découvert comment contrôler le feu et l’utiliser à diverses fins. Le feu leur fournissait chaleur, lumière, protection et cuisine.
Le feu leur a également permis d’étendre leur aire de répartition dans des régions plus froides et plus sombres. Il s’agissait d’une adaptation cruciale pour les premiers humains, car elle améliorait leur qualité de vie et leur permettait de faire face aux changements environnementaux.
Langue:
Les premiers humains ont développé la capacité de communiquer entre eux à l’aide de sons, de gestes et de symboles.
La langue facilite l’interaction sociale, la coopération, l’apprentissage et la transmission culturelle. Il s’agissait d’une adaptation fondamentale pour les premiers humains, car elle renforçait leurs compétences cognitives et sociales et leur permettait d’exprimer leurs pensées et leurs émotions.
Article associé: L’ADN d’anciennes bactéries datant d’il y a 500 millions d’années a permis l’évolution de la vision humaine (étude)