La couleur verte naturelle est souvent perçue comme une représentation ou une manifestation de la nature car elle est visible autour de nous, en particulier dans les arbres et autres plantes des régions tropicales et subtropicales. Elle a également été considérée par beaucoup comme la couleur la plus courante dans la nature et même certains amphibiens et reptiles possèdent ce type de pigment. Surtout, on sait depuis longtemps que la couleur du vert dans la nature nous fait du bien, ce qui reste un mystère.
Aujourd'hui, une étude récente menée par des chercheurs japonais a développé une nouvelle théorie appelée « hypothèse de la verdure » qui explique potentiellement pourquoi l'absence ou la présence de vert affecte les humains, d'un point de vue évolutif. Le nouveau document de recherche s’inscrit dans le contexte d’un nombre croissant de preuves empiriques qui montrent que les personnes exposées à la nature bénéficient de divers avantages psychologiques, notamment une meilleure santé mentale.
Le vert nous fait du bien
Le sujet porte sur la raison pour laquelle le pigment vert nous fait du bien, plutôt que sur la couleur qui est un favori basé sur les préférences subjectives de différentes personnes. Bien que certaines personnes n’aiment pas la couleur verte (qu’elle soit naturelle ou artificielle), il existe des preuves scientifiques claires qu’elle n’est pas seulement là pour être exposée sur Terre. Au lieu de cela, cela sert également de stimulus qui peut apporter à une personne un sentiment de joie ou de paix intérieure.
Selon le London Image Institute, la psychologie des couleurs du vert montre que son intensité est une couleur facile à absorber pour les yeux et que certaines personnes choisissent un vert plus clair comme préférence. De plus, les deux couleurs ont un effet agréable sur l'humeur des gens. Cependant, les données concernant l’impact positif général du vert sur les gens ne sont pas absolues, car certains peuvent préférer une couleur différente.
Hypothèse de verdure
Dans la nouvelle étude mentionnée précédemment, des chercheurs de l’Université de Chiba et de l’Université de Tokyo au Japon ont utilisé une approche psycho-évolutive pour expliquer pourquoi le vert nous fait du bien. L'équipe de recherche a proposé l'hypothèse de la verdure, suggérant que les humains sont affectés par l'absence ou la présence de verdure puisqu'ils se sont adaptés à une série de graves sécheresses. Dans cette situation, ils ont associé un paysage vert comme un moyen positif d'éviter la sécheresse après avoir réarrosé la terre.
En outre, l’équipe japonaise a expliqué que l’hypothèse de la verdure ouvre la voie à d’autres idées potentielles liées à la compréhension des réponses psychologiques humaines à la nature. L'hypothèse est également applicable à d'autres domaines connexes, notamment la conservation de la biodiversité, l'urbanisme et la restauration. L'étude a été publiée dans la revue Société écologique britannique le 26 février, où les auteurs ont également cité les enseignements de recherches antérieures.
Outre la verdure, d’autres couleurs sont également présentes dans la nature, notamment les animaux, mais certains pigments sont relativement rares, notamment le bleu. Cette dernière couleur a été considérée comme rare (par opposition au vert) malgré l’apparence bleue des océans et du ciel. Cet angle a été couvert par Actualités du monde de la nature le mois dernier.