Alors que la plupart des pays ont enduré la chaleur extrême, des centaines de bovins sont morts aux États-Unis fin juillet.
Les responsables de l’État ont signalé qu’un nombre inhabituel de décès de bovins avait été enregistré dans l’Iowa, le Kansas et le Nebraska.
Nombre de morts inhabituel
Un rapport de Reuters a déclaré que le ministère des Ressources naturelles de l’Iowa avait reçu une demande d’élimination d’une estimation de 370 vaches mortes d’épuisement dû à la chaleur dans l’ouest de l’Iowa.
Gary Vetter, un éleveur de bétail de la région, a déclaré qu’il s’était efforcé de protéger les troupeaux locaux, mais 53 bovins ont péri dans trois des parcs d’engraissement de ses voisins au cours de la dernière semaine de juillet.
« Ils commencent juste à tomber et il n’y avait rien que vous puissiez vraiment faire à ce sujet », a déclaré Vetter. « Je n’ai jamais rien vu de tel. »
La chaleur est généralement plus mortelle pour les bovins pesant plus de 1 000 livres (450 kg), mais les températures et l’humidité ont grimpé si haut que des veaux encore plus légers de 700 livres sont morts.
Selon le Département de l’agriculture des États-Unis, l’Iowa est le sixième État producteur de bétail, avec 630 000 bovins dans les parcs d’engraissement au 1er juillet.
Le Kansas a reçu une demande d’élimination de 50 bovins en raison du stress thermique cet été, selon Matthew Lara, porte-parole du ministère de la Santé et de l’Environnement du Kansas.
Lorsqu’une vague de chaleur au début de juin a pris les producteurs au dépourvu, au moins 2 000 bovins sont morts dans l’État l’année dernière.
Au Nebraska, le ministère de l’Environnement et de l’Énergie n’a pas divulgué les chiffres des décès de bétail; cependant, ils ont affirmé avoir reçu de nombreux appels téléphoniques de producteurs qui avaient subi la mort de bovins à cause de la chaleur.
Il y a 2,3 millions de bovins dans les parcs d’engraissement du Nebraska et 2,4 millions de bovins dans les parcs d’engraissement du Kansas.
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Outil météo en ligne
Christopher « Chip » Redmond, météorologue à l’Université d’État du Kansas, a développé un outil de prévision du confort des animaux sur sept jours appelé Kansas Mesonet pour les éleveurs de bétail.
Selon le site Web de la Kansas State University, le projet visait à travailler avec les producteurs et les chercheurs pour développer un produit de prévision qui estimerait le potentiel de perte à l’avenir.
Selon Jackie Boerman, professeur agrégé au département des sciences animales de l’Université Purdue, les agriculteurs doivent faire face quotidiennement aux effets du changement climatique.
« Nous voulons refroidir les vaches, mais nous devons également reconnaître que nous voulons également être écologiquement durables », a déclaré Boerman, cité par WDIO.
Le gouvernement américain a enregistré le plus faible nombre de vaches de boucherie à la suite de la sécheresse, obligeant les éleveurs à abattre davantage en raison d’un manque de fourrage pour les nourrir.
Dans le rapport annuel du ministère de l’Agriculture, il y avait 29,4 millions de vaches de boucherie dans le pays au 1er juillet.
Il s’agit d’une baisse de 2,6 % par rapport à l’année précédente.
C’était le plus petit troupeau à ce jour depuis que le gouvernement a commencé à tenir des registres il y a 52 ans, et c’était la sixième année consécutive de diminution du nombre de vaches de boucherie.
L’AG Daily a déclaré que le représentant du Nebraska, Michael J. Flood, avait écrit une lettre au secrétaire américain à l’Agriculture, Tom Vilsack, demandant que le département et la Farm Service Administration répondent rapidement aux producteurs et aux demandes d’aide au processus.
Le gouverneur du Nebraska, Jim Pillen, a également contacté Vilsack pour discuter des pertes de bétail, demandant un paiement immédiat aux producteurs.
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