Vérité ou canular ? La théorie virale affirme que 3I/Atlas pourrait être un énorme vaisseau extraterrestre caché derrière le soleil

Demain, le 21 octobre 2025, débutera une partie cosmique de cache-cache. L'énigmatique visiteur interstellaire, 3I/ATLAS, s'alignera parfaitement du côté opposé du Soleil par rapport à la Terre, un événement céleste connu sous le nom de « conjonction solaire ».

Pendant des semaines, il sera complètement invisible à nos télescopes, masqué par l’éclat aveuglant de notre propre étoile. Mais cette période d’obscurité n’est pas seulement une frustration pour les astronomes ; il pose une question alléchante et profondément provocatrice. Cet alignement cosmique est-il simplement une coïncidence, ou est-il la couverture parfaite pour une manœuvre technologique délibérée ?

Il ne s’agit pas là de vaines spéculations ; c'est une question enracinée dans les principes fondamentaux de l'astronautique. Le moment le plus économe en carburant pour qu'un vaisseau spatial modifie sa trajectoire est celui où il s'approche le plus d'un corps massif, un principe connu sous le nom de « manœuvre d'Oberth ».

En allumant ses moteurs au point de sa vitesse la plus élevée, un engin peut atteindre le changement maximal possible de son énergie. Si 3I/ATLAS était un vaisseau-mère construit artificiellement, c'est précisément à ce moment et à cet endroit qu'il choisirait d'agir, peut-être en lançant des sondes plus petites pour explorer notre système solaire.

Un manteau de soleil : est-ce le moment idéal pour que 3I/ATLAS agisse ?

Le timing est presque trop parfait pour être ignoré. Huit jours seulement après sa disparition derrière le Soleil, le 29 octobre 2025, 3I/ATLAS atteindra le périhélie, son point le plus proche de notre étoile. C’est le moment exact où sa vitesse atteindra son maximum, ce qui en fait le moment optimal pour exécuter une manœuvre d’Oberth.

Le fait que cette excellente opportunité se produise alors que l’objet est caché à notre vue directe est, à tout le moins, une coïncidence surprenante. Comme le demande l'auteur du document source : « Était-ce une simple coïncidence ou le résultat de la conception orbitale et de l'astronautique de base ?

La science exige des preuves, et la réponse à cette question peut être trouvée en observant ce qui se passe ensuite. En surveillant le ciel en novembre et décembre, les astronomes rechercheront tout nouvel objet émergeant de son voisinage ou toute déviation inattendue dans la trajectoire du corps principal.

3I/ATLAS

Un catalogue de curiosités : les huit anomalies de 3I/ATLAS

Même si l’opinion scientifique dominante est que 3I/ATLAS est une comète naturelle, son comportement est tout sauf ordinaire. Une liste croissante d’anomalies a conduit certains, comme l’astrophysicien de Harvard Avi Loeb, à affirmer que nous devons sérieusement envisager des explications plus exotiques.

Il y a huit particularités clés qui distinguent cet objet :

  1. Sa trajectoire : La trajectoire de l'objet est alignée à cinq degrés près de l'écliptique, le plan dans lequel les planètes tournent autour du Soleil. Il est extrêmement peu probable qu’un visiteur aléatoire arrive par un chemin aussi précis et ordonné.
  2. Son jet vers le soleil : Elle a montré un jet distinct pointant vers le Soleil, une caractéristique difficile à expliquer par le dégazage normal d'une comète.
  3. Sa taille et sa vitesse immenses : On estime qu'il est un million de fois plus massif que 'Oumuamua et mille fois plus massif que 2I/Borisov, mais il se déplace plus rapidement que les deux précédents visiteurs interstellaires.
  4. Son timing pratique : Sa trajectoire d'arrivée permet des passages rapprochés de Mars, Vénus et Jupiter, tout en garantissant qu'elle est inobservable depuis la Terre pendant sa phase cruciale du périhélie.
  5. Son étrange composition : Le panache de gaz contient un rapport nickel/fer inhabituellement élevé, similaire aux alliages produits industriellement, et un rapport nickel/cyanure d'un ordre de grandeur supérieur à celui de n'importe quelle comète connue.
  6. Son manque d’eau : Le panache ne contient que 4 % d’eau en masse, une quantité étonnamment faible pour un objet présumé être une comète glacée.
  7. Sa Polarisation Extrême : Elle présente un niveau de polarisation négative sans précédent parmi toutes les comètes connues.
  8. Son étrange origine : Son chemin remonte à une direction qui coïncide, à neuf degrés près, avec le mystérieux et encore inexpliqué « Wow ! Signal' détecté en 1977.
COMÈTE 3I/ATLAS

Le verdict attend : comment nous découvrirons la vérité sur 3I/ATLAS

Heureusement, nous n’aurons pas à attendre longtemps pour obtenir davantage de données. Le 4 novembre 2025, la sonde JUICE de l'Agence spatiale européenne sera examinée de près. Si 3I/ATLAS suit une trajectoire purement gravitationnelle, il se rapprochera le plus de la Terre le 19 décembre 2025 et passera par Jupiter le 16 mars 2026, où il pourra être observé par la sonde spatiale Juno de la NASA.

Les mois à venir seront critiques. Dans ce qui a été décrit comme un « rendez-vous aveugle aux proportions interstellaires », il est impératif que nous rassemblions autant de preuves que possible avant de nous forger une opinion. Qu'il s'agisse d'une merveille naturelle ou de quelque chose de plus, la vérité sur ce visiteur extraordinaire attend d'être découverte.

Le principe du rasoir d'Occam suggère que 3I/ATLAS est simplement une comète très inhabituelle, une merveille naturelle venue d'un autre système stellaire. Pourtant, le grand nombre d’anomalies, depuis sa composition étrange jusqu’à son timing étrangement opportun, constitue un argument convaincant pour garder l’esprit ouvert.

En attendant les données, quelle est, selon vous, l’explication la plus probable ? Partagez votre théorie dans les commentaires ci-dessous.

Photo of author

L'équipe Pacte Climat

Pacte pour le Climat
Newsletter Pacte pour le Climat