Qu'y a-t-il dans un nom? Mount McKinley et Gulf of America, expliqués

Dans un décret récent, Trump a annoncé des changements de nom pour deux points de repère géographiques majeurs.

En 2015, l'ancien président américain Barack Obama a dévoilé le nouveau, ou plus précisément, le plus ancien – le plus grand sommet d'Amérique du Nord: Denali. Il a annoncé l'interrupteur avant un voyage en Alaska dédié à souligner l'urgence de l'action climatique alors que l'État glacée fait face à des températures de réchauffement deux fois plus vite que le reste du pays.

La semaine dernière, près d'une décennie plus tard, le président Donald Trump a signé un décret exécutif pour revenir au sommet à son ancien titre de mont McKinley, du nom du 25e président américain (qui n'a jamais visité la montagne). La décision a déclenché le contrecoup des législateurs et citoyens de l'Alaska, dont beaucoup se sont battus pendant des années pour sécuriser le nom de la montagne Denali, ce qui se traduit par «le haut» de la langue maternelle de l'Alaska de Koyukon.

Pendant ce temps, dans le même ordre, Trump a déclaré le golfe du Mexique – les eaux chaudes bordées par plusieurs États américains et deux autres pays – serait maintenant considéré comme le golfe d'Amérique. Bien que symboliques dans de nombreux sens, ces commutateurs de nom pourraient avoir des implications culturelles, internationales et même logistiques complexes, selon des experts.

Nier Denali: La controverse de dénomination de McKinley-Denali s'étend bien avant que le parc national entourant ce pic ne soit créé pour la première fois en 1917. Les groupes natifs de l'Alaska avaient chacun leur propre surnom pour la montagne, y compris Denali.

Mais en 1897, un prospecteur d'or et admirateur de William McKinley – un président élu à l'époque – a fait la montagne «Mount McKinley» dans un article publié par Le New York Sun Journal, selon le National Park Service. Lorsque le président a été assassiné en 1901, le nom a commencé à rester.

En 1975, l'État de l'Alaska a demandé au conseil d'administration américain des noms géographiques de changer officiellement le nom de la montagne en Denali, un combat qui a duré des décennies jusqu'à l'annonce d'Obama.

Mais avec la récente décision de Trump, les cartes américaines seront bientôt mises à jour pour refléter le mont McKinley. Alors que la zone plus large conservera le nom de Denali National Park and Preserve, l'ordre indique que McKinley «devrait être honoré pour son engagement inébranlable envers la grandeur américaine», soulignant les efforts de l'ancien président pour promulguer des tarifs pour protéger la fabrication américaine et stimuler la production nationale. Alors que les législateurs de l'Ohio – le lieu de naissance de McKinley – ont pratiqué cette décision, de nombreuses personnes à travers l'Alaska se sont prononcées contre le changement de nom, y compris les sénateurs républicains américains de l'État, Lisa Murkowski et Dan Sullivan.

« Vous ne pouvez pas améliorer le nom que Koyukon Athabascans de l'Alaska a accordé au plus haut sommet d'Amérique du Nord, Denali – le grand », a déclaré Murkowski dans un communiqué. «Pendant des années, j'ai plaidé au Congrès pour restaurer le nom légitime de cette montagne majestueuse pour respecter les premières personnes de l'Alaska qui vivent sur ces terres depuis des milliers d'années. Il s'agit d'un problème qui ne devrait pas être relitiqué. »

Les sondages réalisés par la recherche sur le sondage de l'Alaska plus tôt en janvier ont révélé que seulement un quart des 1 816 résidents adultes de l'Alaska ont soutenu le changement de nom. Des grimpeurs et des guides de montagne éminents ont déclaré à l'extérieur du magazine qu'ils continueraient d'appeler le sommet de Denali de toute façon.

« Le nom Denali reflète ici un patrimoine culturel local qui est antérieur aux États-Unis », a déclaré à l'extérieur Mark Westman, un résident et ancien Ranger de la montagne. « Le nom McKinley était un nom arbitraire donné pour quelqu'un qui n'avait même jamais mis les pieds ici. »

Golfe de où? Dans le même ordre d'échange de nom, conçu pour prendre effet d'ici la mi-février, Trump a déclaré que le golfe du Mexique sera désormais connu sous le nom de golfe d'Amérique «en reconnaissance de cette ressource économique florissante et de son importance critique pour l'économie de notre nation et ses habitants. « 

Mais ce changement de nom est limité, étant donné qu'une grande partie du Golfe est située dans les eaux internationales ou sous la juridiction d'autres pays, selon des experts.

« Pour nous et pour le monde entier, c'est toujours le golfe du Mexique », a déclaré le président Claudia Sheinbaum du Mexique lors d'une conférence de presse la semaine dernière. Elle a également plaisanté en disant que l'Amérique du Nord devrait être renommée «América Mexicana» ou «Amérique mexicaine», rapporte l'Associated Press.

Cette décision a suscité de l'agacement et de la confusion de la communauté internationale, rapporte le New York Times. Selon Carson MacPhersky-Krutsky, le nom largement connu de ce plan d'eau pourrait également embrouiller les communications en cas de catastrophe lors des urgences météorologiques dans la région, connue pour ses ouragans intenses au Natural Hazards Center de l'Université du Colorado Rocher.

«Nous savons de la recherche sur la communication sur les risques que cette incohérence dans la communication peut créer beaucoup de confusion», m'a-t-elle dit. « Changer (noms géographiques) pour des raisons politiques sans avoir… les gens sont d'accord pour cela, je pense, très déroutant, et ne favorise tout simplement pas des messages faciles à comprendre. »

Anthony Leiserowitz, le directeur du programme Yale sur la communication sur le changement climatique, m'a dit par e-mail qu'il pensait que les gens s'adapteront rapidement étant donné «l'omniprésence des cartes dans une communication météorologique extrême». Mais il a souligné que nous ne saurons pas tant que les prévisions officielles adoptent le nom et qu'à court terme, cela pourrait être «déroutant pour de nombreuses personnes qui ne suivent pas les nouvelles politiques (beaucoup d'Américains)».

Le nouveau nom gagne déjà du terrain sur certaines plates-formes majeures. Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, a qualifié le golfe du Mexique de «golfe d'Amérique» dans un décret de l'État plus tôt en janvier en avertissant les résidents de la météo hivernale qui a frappé certaines parties de la Floride. Google a annoncé qu'il mettait à jour ses cartes pour refléter le golfe d'Amérique – pour les utilisateurs américains, au moins.

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Lors de sa visite en Californie et un voyage en Caroline du Nord pour faire des dégâts laissés par l'ouragan Helene, Trump a déclaré des plans pour réviser une aide en cas de catastrophequi comprenait «peut-être se débarrasser de la FEMA», l'agence fédérale de gestion des urgences. Comme le souligne NPR, Trump n'a pas le pouvoir d'abolir la FEMA sans l'approbation du Congrès. Au lieu de cela, il a publié un décret exécutif pour déclencher un «examen à grande échelle, par des individus très expérimentés dans une réponse et une reprise efficaces en cas de catastrophe, qui recommanderont au président des améliorations ou des changements structurels pour promouvoir l'intérêt national et permettre la résilience nationale».

Entre-temps, Les chercheurs en Californie se précipitent pour étudier les impacts des incendies sur la vie océaniqueTodd Woody Reports pour Bloomberg. En septembre, j'ai écrit sur la façon dont les cendres et les produits chimiques toxiques qui courent des terres peuvent s'imprégner du lac et des écosystèmes marins – un phénomène qui pourrait se produire au large de la côte, selon les scientifiques. Ce type de pollution peut être toxique pour la chaîne alimentaire marine, du plancton aux baleines.

« La concentration de polluants anthropiques qui pourraient entrer dans l'eau est complètement différente de celle des incendies de forêt, et nous nous attendons à ce qu'il y ait plus d'effets écotoxiques », Dante Capone, scientifique de la Scripps Institution of Oceanography à l'Université de Californie San Diego-Diego , a dit à Bloomberg.

Les Palestiniens déplacés retournant à Gaza rencontrent une variété de risques pour la santé environnementaleTammy Webber Rapports pour l'Associated Press. Les responsables de la santé affirment que les millions de tonnes de débris et de substances toxiques laissées par la guerre pourraient causer des problèmes à long terme aux personnes vivant dans la région, ce qui sera difficile à traiter comme la majorité des 36 hôpitaux de Gaza ont été endommagés ou partiellement détruits par les israéliens de Gaza bombes. De plus, une pénurie d'eau potable et des débordements d'eaux usées répandus pourraient alimenter la propagation des maladies infectieuses, un problème continu depuis le début du conflit.

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