Une grande majorité d’acteurs penche pour une réorientation de leur mode de consommation énergétique et de production. Tandis que d’autres se spécialisent directement dans des activités orientées « environnement ». Qu’on se le dise : la décarbonation et les pratiques écologiques sont en marche dans l’industrie française. D’aucuns estiment que les efforts sont encore discutables. Mais jusque-là, il existe un beau panel de sociétés plus ou moins écologiques où les candidats environnementalistes peuvent postuler.
Les sociétés de recyclage de déchets
On ne peut renier la nature écologique de ce type d’activités, étant donné qu’il s’agit de récolter, nettoyer, traiter et transformer des produits, objets ou matières pour leur réutilisation. C’est un peu une facette de l’économie tournante. Les emplois dans ce milieu sont divers. En dehors des métiers spécialisés touchant directement la collecte et le tri des déchets ou encore le processus de transformation (techniciens et ingénieurs en traitement de déchets), ce milieu accueille un grand nombre de compétences transversales allant des conducteurs d’engins aux acteurs informatiques.
Tout cela étant dit, si les avantages du recyclage pour l’environnement sont clairs, les activités proprement dites sont encore très controversées en parlant d’écologie. Une bonne partie des écologistes estiment par exemple que les ressources énergétiques utilisées sont trop importantes dans les processus…
Les entreprises spécialisées en énergie renouvelable, durable ou propre
Pour les détenteurs de CV environnement, le secteur des énergies renouvelables est un milieu sûr et sérieux, du moins pour l’avenir. Même si les démarches sont encore poussives, la transition énergétique va bon train même dans les grandes firmes internationales attachées aux énergies fossiles. Mais dans ce créneau, les catégories de compétences recherchées sont plus modestes. Les offres sont spécifiques et sont majoritairement tournées vers des techniciens (installateurs, monteurs, agents de maintenance, etc) et des profils de spécialistes (photovoltaïque, éolienne, biomasse, géothermie, etc).
Le milieu des énergies fossiles étant de plus en plus complexe tant au niveau de la quantité que de leur coût par exemple, les ressources durables sont, elles, de moins en moins problématiques. Travailler dans les énergies renouvelables, c’est tout simplement se garantir un avenir professionnel tranquille, du moins pour les dizaines d’années à venir.
Les fermes familiales et les start-ups agrobiologiques
Parmi les métiers d’avenir avec une forte implication environnementaliste, on retrouve le secteur de l’agriculture biologique, certaines versions de l’agriculture comme l’agroécologie ou la permaculture, ou encore la protection forestière, etc. Ils consistent en des activités qui font partie d’une chaîne d’industrialisation à grande échelle, notamment celle de la consommation. Celle-ci est aussi de plus en plus tournée vers un mode écoresponsable, du moins sur le papier !
En tout cas, dans ce monde professionnel de l’agriculture de demain, le panel de compétences recherchées est extrêmement large. Les métiers sont très variés, allant des ouvriers agricoles aux techniciens et ingénieurs environnementaux. Le secteur est accessible même aux détenteurs d’un CAP.
Secteurs les moins polluants où travailler de manière écoresponsable
Hors métiers « verts », le monde du travail fourmille d’entreprises en tout genre œuvrant pour minimiser leur impact environnemental. Parmi les industries les moins polluantes, non moins sujettes à controverses, on distingue la papèterie et les usines de fabrication de cellulose. Ces activités sont aussi par exemple de grandes utilisatrices de matières recyclées. De nombreuses sociétés entreprennent des transitions (souples ou radicales), en fonctionnement jusqu’à 100% avec des énergies renouvelables… En particulier, le secteur de la construction en France, largement soumis à diverses normes et labels environnementaux importants (Réglementation Thermique, certifications HQE, etc) est un des milieux professionnels où l’écologie est devenue une sorte de cœur de métier. En tout cas, après cette énumération des opportunités d’emploi à forte composante écologique, une question demeure : est-il toujours pertinent d’inscrire ou de relater sa propension écologique dans son CV ?
