En raison de sa limite de capacité de 20 ans, une nouvelle ordonnance interdira le déversement de matériaux recyclables dans la dernière décharge en activité d’Hawaï.
Nouvelle ordonnance et dernière décharge d’Hawaï
La Commission de gestion environnementale du comté d’Hawaï travaille sur une loi qui limiterait la quantité de déchets recyclables pouvant être éliminés dans la seule décharge active de l’île.
La décharge sanitaire de West Hawai’i atteindra sa capacité dans 20 à 25 ans, selon Ramzi Mansour, directeur de la gestion environnementale du comté d’Hawai’i, qui s’est exprimé devant les commissaires le 26 juillet.
La décharge de Hilo a été définitivement fermée en 2020, ce qui signifie qu’il n’y aura plus de décharges sur l’île après la fermeture de la dernière. Des recherches sont en cours pour trouver d’autres décharges, mais il n’y a pas encore d’emplacements potentiels.
C’est le bon moment pour commencer à explorer des solutions, selon le président de la commission, Georjean Adams.
L’ordonnance proposée, selon Adams, en est encore à ses débuts et vise davantage à lancer une discussion sur la manière d’empêcher les éléments inutiles ou recyclables, tels que les déchets verts, les plastiques, les métaux, le papier, le carton et le verre, de se retrouver dans les déchets. dans la décharge située près de la Queen Ka’ahumanu Highway à Waikoloa.
Selon Adams, le comité a décidé d’examiner attentivement l’idée de détourner les matières recyclables de la décharge pour au moins arrêter son remplissage.
La législation proposée fait référence au Plan intégré de gestion des déchets solides de 2019, qui s’engage à contribuer à la réalisation des objectifs relatifs à la résilience climatique, à l’agriculture durable, aux énergies renouvelables et au zéro déchet.
Commercial et gouvernemental
Les grandes organisations commerciales et gouvernementales devront soumettre chaque année des rapports détaillant leur réduction des déchets ainsi que leurs programmes de réacheminement des décharges. Ces rapports doivent inclure le volume total de déchets générés, le pourcentage de chaque déchet recyclable désigné qui a été généré et les stratégies utilisées pour réduire les déchets envoyés à la décharge.
Cela permettrait également à une petite entreprise agréée ou à un organisme à but non lucratif d’utiliser l’installation de transfert pour le recyclage tout en facturant des frais, et cela développerait un nouveau système pour garder une trace des informations et de la documentation sur le détournement.
L’ordonnance autorise également l’élimination peu fréquente des déchets recyclables si le producteur de déchets peut démontrer qu’il maintient un programme actif d’éducation et propose des services de collecte à ceux qui contribuent à leurs déchets. De plus, il exempte certains types de matières recyclables désignées qui ne sont pas acceptées pour le recyclage, comme les matières dangereuses.
Le conseil serait chargé de créer une ordonnance similaire, mais cette tâche n’a pas encore été confiée. L’ordonnance est actuellement en phase de rédaction.
Le 27 septembre, la Commission de gestion environnementale tiendra sa prochaine réunion et accueillera les commentaires du public sur les sujets à l’ordre du jour.