Le Japon a été secoué par un puissant tremblement de terre qui a secoué le pays et déclenché une alerte au tsunami ce jour du Nouvel An.
Le séisme, d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter, a causé d’importants dégâts et fait au moins quatre morts.
Il a également exposé certains des défis et des limites des mesures japonaises de prévention et d’atténuation des catastrophes, ainsi que la nécessité de davantage de recherche et d’innovation pour améliorer l’exactitude et la fiabilité des prévisions des tremblements de terre et des tsunamis.
Un puissant séisme secoue le pays
Le Japon a été secoué par un fort tremblement de terre le premier jour de 2024, mesurant une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter et frappant près des côtes de la préfecture d’Ishikawa.
Le séisme, qui s’est produit à 14h42 heure locale, a été ressenti dans une vaste zone du pays, de Hokkaido à Tokyo.
Cela a également déclenché une alerte au tsunami pour la côte de la mer du Japon, qui a ensuite été levée après qu’aucune vague significative n’ait été détectée.
Le tremblement de terre a causé d’importants dégâts aux bâtiments, aux routes et aux infrastructures, ainsi que des pannes de courant et des perturbations dans les réseaux de transport et de communication.
Au moins quatre personnes ont été confirmées mortes et plus de 20 blessées lundi matin, selon l’Agence de gestion des incendies et des catastrophes.
Parmi les victimes figurent une femme de 79 ans, décédée après qu’un glissement de terrain a frappé sa maison dans la ville de Nanao, et un homme de 56 ans qui a été écrasé par la chute d’un panneau dans la ville de Kanazawa.
Le séisme a également déclenché des glissements de terrain et des avalanches dans certaines zones, notamment dans les régions montagneuses des préfectures de Niigata et de Nagano, où de fortes chutes de neige s’étaient accumulées.
Des secouristes et des membres des Forces d’autodéfense ont été déployés dans les zones touchées pour rechercher des survivants et porter assistance aux évacués.
Plus de 6 000 personnes ont cherché refuge dans des établissements publics, tels que des écoles et des centres communautaires, car le froid et les répliques créaient des risques supplémentaires.
Un rappel de la vulnérabilité du Japon aux catastrophes naturelles
Le tremblement de terre du Nouvel An a rappelé la vulnérabilité du Japon aux catastrophes naturelles et la nécessité d’une meilleure préparation et résilience.
Le Japon est l’un des pays les plus actifs sur le plan sismique au monde, situé le long de la ceinture de feu du Pacifique, où les plaques tectoniques entrent en collision et provoquent de fréquents tremblements de terre et éruptions volcaniques.
Le pays a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs au cours de son histoire, tels que le tremblement de terre de Kobe en 1995, le tremblement de terre et le tsunami de Tohoku en 2011 et le tremblement de terre de Kumamoto en 2016.
Le Japon a également investi massivement dans des mesures de prévention et d’atténuation des catastrophes, telles que les codes du bâtiment, les systèmes d’alerte précoce, les exercices d’urgence et l’éducation du public.
Cependant, le séisme du Nouvel An a mis en lumière certains des défis et des limites de ces efforts, tels que la difficulté de prédire l’emplacement exact et l’ampleur des séismes, le manque de coordination et de communication entre les différentes agences et régions, et l’autosatisfaction et la lassitude des le public après des alertes et des exercices répétés.
Les experts et les responsables ont exhorté le public à rester vigilant et à revoir ses plans et fournitures en cas de catastrophe, ainsi qu’à suivre les instructions et informations officielles en cas d’urgence.
Ils ont également appelé à davantage de recherche et d’innovation pour améliorer l’exactitude et la fiabilité des prévisions des tremblements de terre et des tsunamis, ainsi que pour renforcer la résilience et le rétablissement des communautés touchées.
Le tremblement de terre du Nouvel An a été un signal d’alarme pour le Japon et le monde, alors que la menace de catastrophes naturelles se profile à l’ère du changement climatique et de l’urbanisation.
C’était également un test pour l’esprit et la solidarité du Japon, alors que le pays était confronté à une autre crise au milieu de la pandémie actuelle de COVID-19 et des préparatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo reportés.
À l’aube de 2024, le Japon est confronté au défi de tirer les leçons du passé et du présent et de construire un avenir plus sûr et plus fort.
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