Plus qu’une nouvelle tendance, la permaculture s’avère une méthode d’agriculture éthique et globale pour produire un environnement harmonieux, résilient, productif et durable. Et pour réussir ce système de culture intégré et évolutif principalement utilisé principalement dans les potagers urbains, le compost apparaît comme un élément clé. Il faut dire que même s’il est considéré à première vue comme un engrais, le compost présente d’autres bienfaits totalement gratuits, écologiques et vertueux.
Il améliore durablement la structure et permet une fertilisation naturelle de votre sol, favorise la rétention de l’eau dans le sol (moins d’arrosage), un atout non négligeable en période de grande sécheresse, préserve les végétaux contre les maladies. Le compostage constitue aussi un excellent moyen d’allier économies et écologie. Mais quelles sont les règles à respecter pour avoir cet « or noir » ? On vous explique tout !
Choisir un endroit pour le compostage
Comme vous pouvez le découvrir sur https://jardinpermaculture.fr/, le premier pas pour réussir votre compostage est de sélectionner un lieu idéal. Veillez à ce qu’il soit à l’abri du vent et du soleil direct. Qu’il soit situé dans votre jardin ou dans un coin de votre balcon, l’emplacement doit aussi être accessible pour y ajouter des déchets et les retourner régulièrement. Il est généralement recommandé d’opter pour un récipient dédié.
Vous pouvez par exemple acheter des composteurs en bois ou en plastique ou encore réaliser votre propre composteur avec des matériaux recyclés, comme des palettes.
Sélectionner des déchets riches en carbone
Pour avoir un compost de qualité, il est important dès le départ de brasser plusieurs catégories opposées de déchets riches en carbone et en azote ou en les disposant en couches alternées :
- les biodéchets (rafles, branches, paille, écorces, feuilles mortes, sciure, copeaux, herbes sèches, papiers, cartons, etc.) ;
- les restes de cuisine (viandes et poissons, épluchures de fruits et légumes, etc.) ;
- les déchets humides (déchets de cuisine, tontes de pelouse fraîches, boues, effluents, etc.) ;
- les déchets secs (branches, paille, papiers, sciure, etc.) ;
N’hésitez pas à broyer les déchets, si besoin. Il s’agit notamment des végétaux durs, longs et encombrants. En sectionnant, fragmentant, écrasant ou broyant ces déchets, vous allez faciliter l’action des micro-organismes.
Aérer le compost
L’action de décomposition des matières organiques doit se faire en condition d’aérobiose, c’est-à-dire en présence d’oxygène. En effet, les micro-organismes utiles au compostage risquent d’être remplacés par d’autres micro-organismes qui génèrent des gaz nauséabonds et du méthane, puissant gaz à effet de serre. Pour obtenir un compost qui jouit d’une bonne aération, deux techniques peuvent être combinées.
La première consiste à incorporer des déchets verts structurants comme la paille ou le bois broyés dans le compost. Ceux-ci vont laisser passer l’air. Vous pouvez aussi procéder à une aération mécanique du compost, c’est-à-dire que vous devez le retourner ou le mélanger régulièrement : environ 1 ou 2 fois par
Surveiller l’humidité.
À l’instar de l’air, l’eau est indispensable au compost ! Sans elle qui permet aux micro-organismes tels les bactéries, moisissures, vers et autres insectes de rester en vie dans le compost. Le processus s’arrête alors s’il n’y a plus d’eau. Cependant, il ne faudra pas abuser de l’eau. Cela empêche l’aération. Un compost de bonne qualité est légèrement humide.