Dans un monde confronté aux défis environnementaux croissants, adopter des pratiques durables devient une obligation. À cet effet, l’architecture, en tant que discipline fondamentale de la conception de l’espace, joue un rôle primordial dans la transition vers un avenir plus vert. Découvrez dans cet article les principes de conception d’une architecture écologique et son impact sur la durabilité globale.
Comprendre les enjeux environnementaux
Pour mieux cerner les principes de l’architecture écologique, il est indispensable de bien appréhender les enjeux environnementaux actuels. La surconsommation des ressources, les émissions de carbone et la dégradation de la biodiversité sont assez de problèmes urgents auxquels l’environnement est confronté. Les architectes doivent alors intégrer ces défis dans leurs différents processus de conception pour créer des solutions innovantes. Ce, dans le but de les atténuer drastiquement pour un avenir plus vert.
Tous ces enjeux sont des concepts que les futurs architectes doivent aussi connaitre pour faciliter leur intégration dans les écoles d’architecture. Si vous envisagez d’intégrer une école d’architecture, assister à un cours préparatoire aux écoles d’architecture vous sera utile. Ce choix est important pour garantir votre admission dans l’établissement souhaité, car il vous permettra d’acquérir les bases nécessaires à votre succès.
Privilégier des matériaux durables dans les projets
Le choix des matériaux durables est au cœur de l’architecture écologique. Opter pour des matériaux de construction recyclé, renouvelable ou à faible impact environnemental participe à la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments. La conception modulaire est aussi une solution qui peut faciliter le réassemblage et la réutilisation des éléments, prolongeant ainsi la durée de vie des structures.
Le centre Nkabom à Abetenim au Ghana, conçu par l’architecte Kunlé Adeyemi, est un exemple de construction durable qui met en avant une approche sociale. Le projet utilise des matériaux locaux et des méthodes de construction traditionnelles pour innover un espace polyvalent au service de la communauté. Le projet illustre comment l’architecture écologique peut être adaptée aux contextes culturels spécifiques.
Concevoir pour l’efficacité énergétique
Une architecture écologique doit œuvrer pour l’efficacité énergétique. Elle doit ainsi veiller à l’isolation thermique et adopter des éclairages LED pour réduire considérablement la consommation d’énergie des constructions. En outre, pour optimiser l’efficacité énergétique, les structures doivent être orientées de façon intelligente. Cela occasionne l’utilisation de la lumière naturelle dans les bâtiments pour minimiser la dépendance à l’éclairage artificiel.
Intégrer des solutions d’énergie renouvelable
Pour aller au-delà de l’efficacité énergétique, l’architecture écologique incorpore des solutions d’énergie renouvelable dans ses conceptions. L’architecture écologique introduit ainsi les panneaux solaires, les éoliennes et d’autres sources d’énergie verte dans la conception. Cela, dans le but d’alimenter les édifices architecturaux avec de l’énergie propre et durable.
Cette approche limite la dépendance aux combustions fossiles. Elle contribue à réduire leur surexploitation, les déchets, les autres pollutions et à lutter contre le changement climatique. Le Centre Zéro Énergie Nulty à Dublin en Irlande, réalisé par l’agence d’architecture Solearth Ecological Architecture, est un exemple à suivre dans ce cas. Il a été salué pour l’usage efficace des ressources et son approche holistique de la durabilité.
Favoriser la biodiversité urbaine
L’architecture écologique ne se limite pas uniquement à la conception elle-même ; elle englobe également les espaces environnants des constructions. Des jardins verts, des toits végétalisés ainsi que des zones tampons naturelles sont ainsi priorisés pour encourager la biodiversité urbaine. Cela permet de créer des habitats pour la faune locale, de favoriser la régulation naturelle de la température, d’améliorer la qualité de l’air et d’innover un cadre sain non toxique.
Construit par l’architecte Stéfano Boeri, Il Bosco Verticale (la Forêt Verticale) à Milan en Italie est une référence mondiale dans l’intégration de la biodiversité dans la conception. L’œuvre a été plusieurs fois récompensée pour son approche innovante de l’intégration de la nature dans l’environnement urbain.