Une plante génétiquement modifiée devient rouge lorsqu’elle est exposée à des produits chimiques nocifs, selon un échantillonnage traditionnel du sol

Les techniques traditionnelles d’échantillonnage du sol pourraient être remplacées par une plante génétiquement modifiée nouvellement créée qui devient rouge lorsqu’elle est exposée à des produits chimiques dangereux présents dans l’environnement.

Échantillonnage traditionnel du sol par rapport aux plantes génétiquement modifiées

Même si les techniques traditionnelles de recherche de toxines dans l’environnement, comme l’échantillonnage du sol, peuvent prendre beaucoup de temps, il n’y a jamais eu d’autres options. Récemment, des scientifiques ont créé une plante qui devient rouge lorsqu’elle est exposée à des toxines particulièrement nocives.

Le système est conçu de manière à ce que ces plantes puissent être cultivées dans des parcelles situées dans des endroits où la pollution est surveillée. Les scientifiques pourraient simplement examiner des photographies aériennes des parcelles ; si les plantes étaient rouges, cela indiquerait que le contaminant prévu était présent, ce qui leur éviterait d’avoir à entrer continuellement et à collecter des échantillons de sol.

Rendre les feuilles rouges

Dans une étude révolutionnaire, des chercheurs de l’Université de Californie à Riverside ont manipulé les protéines réceptrices du cresson de Thale, modifiant ainsi leurs propriétés de liaison. Normalement, ces récepteurs interagissent avec l’acide abscissique (ABA), un composé produit par la plante lors d’un stress hydrique, pour fermer les stomates, empêchant ainsi la perte d’eau. Dans cette recherche, ils ont été modifiés pour se lier au pesticide interdit et hautement toxique azinphos-éthyl, provoquant le rougeur des feuilles et de la tige de la plante sans altérer sa capacité d’économie d’eau pendant les périodes de sécheresse.

Cette réalisation est prometteuse au-delà de la détection des pesticides ; la technologie pourrait également potentiellement identifier d’autres polluants. Le professeur Sean Cutler de l’UC Riverside a exprimé son aspiration à développer la capacité de détecter divers produits chimiques dans l’environnement, notamment les pesticides, les médicaments comme les pilules contraceptives ou les antidépresseurs comme le Prozac présents dans les approvisionnements en eau, répondant ainsi aux préoccupations concernant l’exposition humaine. Ces applications pointent désormais à l’horizon, ouvrant la voie à une nouvelle ère de détection chimique dans le monde naturel.

Contaminants dans l’environnement

Lorsqu’il s’agit de contamination de l’air, de l’eau ou du sol par des substances potentiellement nocives, elle présente un risque tant pour les individus que pour les communautés. Ces contaminants, souvent des produits chimiques dépassant les niveaux environnementaux naturels, peuvent provenir de diverses sources, englobant des environnements résidentiels, commerciaux et industriels. Certains contaminants environnementaux, comme les moisissures et les proliférations d’algues toxiques, sont d’origine biologique, tandis que d’autres, comme le plomb, l’arsenic, les pesticides, les PFAS, etc., peuvent avoir un impact néfaste à la fois sur les communautés et sur les individus.

Ces contaminants environnementaux présentent des propriétés diverses, entraînant divers modes d’exposition. Prenez les pesticides, par exemple. L’exposition se produit lorsque le contact avec un pesticide entraîne sa pénétration dans l’organisme par ingestion, inhalation ou contact cutané et oculaire. Les pesticides inhalés peuvent passer des poumons à la circulation sanguine, tandis que ceux présents dans la nourriture, l’eau ou ingérés accidentellement peuvent pénétrer par l’estomac.

Certains pesticides peuvent pénétrer dans la peau et être absorbés par le corps. De plus, le contact avec la peau, les yeux, le nez ou la gorge peut provoquer des irritations ou des brûlures, soulignant les risques multiformes associés à ces contaminants environnementaux.

Dans les ménages, l’exposition pourrait être due à une utilisation et un stockage inappropriés, entre autres scénarios possibles. L’exposition aux pesticides peut également constituer un risque professionnel dans la mesure où les personnes manipulant lesdits produits chimiques pourraient entrer en contact avec de grandes quantités de ceux-ci. Enfin, la pulvérisation de pesticides par dérive pourrait également provoquer une exposition involontaire lorsque des gouttelettes chimiques sont transportées par l’air.

Photo of author

L'équipe Pacte Climat

Pacte pour le Climat
Newsletter Pacte pour le Climat