L’élévation du niveau de la mer due au changement climatique a menacé l’île de Tuvalu ces dernières années, menaçant ses habitants de risques d’inondation et suscitant des craintes de noyade. Depuis plusieurs décennies, une élévation significative du niveau de la mer s’est produite dans ce pays de l’océan Pacifique Sud, ce qui a incité à déployer des efforts régionaux et mondiaux pour faire face à la catastrophe naturelle imminente. Toutefois, les options s’épuisent pour certains habitants de Tuvalu.
Des recherches antérieures sur le sujet indiquent que la menace qui pèse sur Tuvalu est causée par la fonte des glaces sans précédent en Antarctique et dans d’autres régions glacées du monde en raison du phénomène de réchauffement climatique. Dans ce contexte, les scientifiques prédisent que Tuvalu et Vanuatu, pays insulaires de basse altitude, seront complètement inondés par les eaux océaniques d’ici 2100.
Pacte sur les refuges climatiques
Dans le cadre du dernier développement concernant Tuvalu, un accord historique a conduit l’Australie à offrir un refuge climatique aux citoyens de Tuvalu déplacés par l’élévation du niveau de la mer provoquée par le changement climatique et d’autres catastrophes naturelles connexes. L’accord permet aux personnes ou aux familles déplacées de se réinstaller en Australie grâce à ce qu’on appelle un « visa climatique », une notion précédemment envisagée par la Nouvelle-Zélande pour les nations insulaires du Pacifique.
Cependant, l’idée et les initiatives précédentes ont été abandonnées par les partis opposés en raison des répercussions économiques potentielles de la migration massive des résidents concernés des pays insulaires du Pacifique. Étant donné que Tuvalu est situé à mi-chemin entre l’Australie et Hawaï, les mesures proposées pour relocaliser ses citoyens vers le continent australien sont géographiquement judicieuses.
Les Nations Unies ont également reconnu la menace d’élévation du niveau de la mer qui menace Tuvalu depuis des années, prévoyant que la moitié de la capitale de l’île, Fogafale, sera submergée par les eaux de marée d’ici le milieu du 21.St siècle, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Dans le cadre du pacte sur les refuges climatiques, dévoilé vendredi 10 novembre, le gouvernement australien s’est également engagé à dépenser 16 millions de dollars australiens (10 millions de dollars américains) pour récupérer les côtes du pays qui se rétrécissent et récupérer les terres perdues en raison de l’élévation du niveau de la mer.
Résilience au climat et aux catastrophes
Le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce a également annoncé vendredi que le pays s’était engagé à renforcer la résilience au climat et aux catastrophes parmi les pays du Pacifique, en collaborant notamment avec le gouvernement de Tuvalu.
Bien que non seulement les nations insulaires du Pacifique, mais aussi d’autres communautés côtières du monde entier soient menacées par l’élévation mondiale du niveau de la mer, Tuvalu est l’une des îles les plus proches du risque d’être submergée sous l’eau.
Selon l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace (NASA), les dangers liés à l’élévation du niveau de la mer ne sont nulle part plus graves qu’à Tuvalu, où le niveau de la mer est presque 6 pouces (0,15 mètre) plus élevé qu’il y a 30 ans. Sur la base des données actuelles, la NASA estime que le taux moyen d’augmentation du niveau de la mer est d’environ 0,2 pouce ou 5 millimètres par an.
Ce rythme, déjà 1,5 fois plus rapide que la moyenne mondiale, devrait doubler d’ici 2100, ajoute l’agence spatiale américaine.