Les sirènes font depuis longtemps partie des légendes et du folklore qui semblent se présenter sous la forme d’une créature hybride homme-animal, avec la tête et le torse d’une femme et la queue d’un poisson. Popularisée dans les histoires, la littérature et les divertissements, comme la franchise « La Petite Sirène », la créature mythique n’est rien d’autre qu’un conte de fées qui remonte à l’ancienne civilisation humaine il y a des milliers d’années.
Dans les temps modernes, de nombreuses « sirènes présumées » ont été observées, mais il n’existe aucune preuve scientifique suffisamment solide pour prouver l’existence de la créature légendaire. Cette semaine, une mystérieuse créature marine qui s’est échouée sur les côtes de Papouasie-Nouvelle-Guinée fait la une des journaux car ses restes en décomposition ressemblent à une sirène.
Cependant, les experts sont encore divisés quant à la vérité derrière son identité, qui est probablement celle d’un mammifère marin.
Mystère de la sirène de Papouasie-Nouvelle-Guinée
Les habitants de l’île de Simberi, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, auraient été choqués par l’apparition d’un « globster » pourri en forme de sirène qui a échoué sur le rivage de la petite île volcanique de la mer de Bismarck. Le mystère de la sirène entourant cet événement inhabituel est encore aggravé par le fait qu’en plus de son état de décomposition, certaines parties de son corps sont manquantes.
L’île de Simberi fait partie du groupe Tabar, dans la province de Nouvelle-Irlande, dans le pays océanien. Étant situé au milieu du sud-ouest de l’océan Pacifique, il n’est peut-être pas surprenant que différentes espèces de poissons et de mammifères marins puissent s’échouer le long des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Pourtant, les experts sont encore confus quant à la masse organique non identifiée qui s’est échouée sur le rivage.
Plusieurs rapports décrivent la mystérieuse créature marine comme une « sirène globster », car les origines exactes de la masse organique sans nom restent inconnues. Découverte pour la première fois le 20 septembre, les habitants de l’île de Simberi ont repéré la matière en décomposition de couleur blanche. Certains des défis liés à l’étrange cadavre marin étaient également dus au fait qu’aucune opération d’autopsie n’avait été effectuée, ni de tests ADN.
Mythologie des sirènes
L’une des premières mentions littéraires de la mythologie des sirènes remonte à environ 1000 avant JC dans l’ancienne Syrie, dont les habitants croient que la déesse Atargatis a plongé dans un lac et s’est transformée en poisson. Les dieux, accordant de l’importance à la beauté d’Atargatis, n’ont permis que sa moitié inférieure de devenir un poisson.
Dans le passé, les archéologues ont trouvé des preuves d’anciens Syriens adorant la déesse à partir de pièces de monnaie, de statues et de temples. En outre, un dieu poisson mâle du nom d’Oannes a également été vénéré par les gens de la mythologie mésopotamienne il y a plus de 5 000 ans.
Pourtant, à l’époque moderne, les progrès de la technologie, des bases de données taxonomiques et des tests ADN ont révélé que les mammifères marins sont souvent confondus avec des lamantins et des sirènes. Le lamantin (Trichéchus), parfois appelées vaches de mer, a été associée à plusieurs reprises à de fausses observations de sirènes, selon la Smithsonian Institution.