La vaquita marina, le plus petit cétacé du monde, est en voie d'extinction.
De récentes expéditions ont révélé un déclin déchirant de leur nombre, avec seulement 6 à 8 individus observés cette année, contre 10 à 13 estimés l'année dernière.
Cette diminution alarmante pousse les défenseurs de l’environnement et les chercheurs à chercher des solutions pour sauver ce mammifère marin insaisissable de la disparition à jamais.
Une présence décroissante
La marina vaquita, connue pour ses cernes sombres distinctifs autour des yeux et de la bouche, est depuis longtemps un symbole de la riche biodiversité du golfe de Californie.
Cependant, l'espèce est menacée en raison des prises accessoires – capture accidentelle dans les engins de pêche, principalement les filets maillants utilisés pour le commerce illégal du poisson totoaba.
La vessie natatoire du totoaba est très appréciée dans certaines cultures pour ses prétendues propriétés médicinales, ce qui conduit à un braconnage effréné et à un marché noir qui a par inadvertance pris au piège le vaquita dans son chemin destructeur.
La récente expédition de Sea Shepherd, un groupe de conservation, s'est déroulée du 5 au 26 mai 2024 et n'a couvert que 12 % de la superficie totale où des vaquitas ont été observées en 2015.
L'absence de veaux nouveau-nés cette année est particulièrement préoccupante, car elle indique un échec dans la capacité de l'espèce à se reproduire avec succès dans la nature. Un juvénile en bonne santé a été aperçu, mais le manque de veaux laisse présager un avenir sombre.
Les défis de la conservation
L'habitat du vaquita est protégé par une zone de tolérance zéro où la pêche est interdite. Toutefois, l’application de ces mesures est difficile et les activités de pêche illégale continuent de constituer une menace importante.
Les dispositifs de surveillance acoustique, qui enregistrent les « clics » émis par les vaquitas, ont été altérés et retirés par les pêcheurs, entravant les efforts de recherche et entraînant une perte de données et une augmentation des coûts.
Le Dr Barbara Taylor, chercheuse de premier plan dans le domaine, souligne la nécessité de mener des enquêtes approfondies utilisant la détection acoustique pour déterminer les mouvements des vaquitas et faire respecter efficacement l'interdiction de pêche.
La survie de la marina vaquita est dans un équilibre délicat, son sort étant étroitement lié aux actions et à la coopération des communautés locales, des défenseurs de l'environnement et du gouvernement mexicain.
En conclusion, le sort de la marina de Vaquita nous rappelle brutalement la fragilité des écosystèmes marins et l'impact des activités humaines sur les espèces menacées.
Le plus petit marsouin du monde continue de se battre pour sa survie dans les vastes eaux du golfe de Californie, avec l'espoir toujours d'un redressement de sa fortune.
Quelles sont les menaces spécifiques qui pèsent sur vaquita marina ?
La vaquita marina, le plus petit cétacé du monde, est menacée d'extinction imminente avec moins de 20 individus restant à l'état sauvage.
La principale menace pour leur survie est l'enchevêtrement dans les filets maillants illégaux utilisés pour la pêche au totoaba, un poisson dont la vessie natatoire est très appréciée sur le marché noir, notamment en Chine pour ses prétendues propriétés médicinales.
Ces filets maillants, posés illégalement dans l'habitat du vaquita dans le golfe de Californie, sont les plus meurtriers pour les vaquitas en raison de leur taille similaire à celle du totoaba.
La situation est encore exacerbée par la narco-pêche, où les cartels de la drogue soutiennent les activités de pêche illégales, rendant l'application des lois de conservation difficile et dangereuse.
De plus, le retrait des moniteurs acoustiques par les pêcheurs locaux, qui considèrent les efforts de conservation comme une menace pour leurs moyens de subsistance, entrave les efforts de recherche et entraîne une perte de données et une augmentation des coûts.
L'aire de répartition limitée de l'habitat du vaquita, confinée à la partie nord du golfe de Californie, le rend particulièrement vulnérable à ces menaces.
Malgré les efforts du gouvernement mexicain pour interdire la plupart des filets maillants et indemniser les pêcheurs pour leur perte de revenus, l'utilisation illégale des filets maillants continue et la population de vaquita continue de décliner.
Les écologistes conviennent que pour que le vaquita survive, la pêche au filet maillant doit cesser dans son habitat et que cette interdiction doit être appliquée efficacement.