Les experts ont averti que l’humanité est proche d’un point de bascule qui nuira à sa capacité à faire face aux catastrophes climatiques.
Ils ont noté que ces points de bascule incluent le retrait de l’assurance habitation dans les zones touchées par les inondations ainsi que l’assèchement des eaux souterraines jugé nécessaire pour assurer l’approvisionnement alimentaire.
En outre, ces problèmes incluent également la perte des glaciers de montagne, essentiels à l’approvisionnement en eau dans de nombreuses régions de la planète, et l’accumulation de débris spatiaux détruisant les satellites, qui fournissent des alertes précoces sur l’apparition de conditions météorologiques extrêmes.
Un dernier rapport indique qu’un point de basculement des risques est souvent atteint lorsque les systèmes sur lesquels les gens comptent pour leur vie et les sociétés ne peuvent pas amortir les risques et cessent de fonctionner comme le public l’attend.
« Aujourd’hui, nous nous rapprochons du bord de multiples points de basculement des risques. Les actions humaines sont à l’origine de ce changement rapide et fondamental de la planète, nous conduisant vers une catastrophe potentielle », indique le rapport de l’Université des Nations Unies en Allemagne.
Les points de basculement
L’accélération de l’extinction fait partie de ceux considérés comme des points de bascule. Les experts ont expliqué qu’au cours de l’histoire de la Terre, de nombreuses espèces ont disparu car elles faisaient partie du processus évolutif qui a façonné la vie sur la planète, mais qui se déroule souvent lentement sur des milliers, voire des millions d’années.
Malheureusement, ils ont noté qu’à cause d’activités humaines intenses telles que le changement d’affectation des terres, la surexploitation, le changement climatique, la pollution et l’introduction d’espèces envahissantes, la planète a mis le pied sur l’accélérateur d’extinction.
Un autre point critique est l’épuisement des eaux souterraines. Les responsables ont indiqué que 21 des 37 principaux aquifères du monde s’épuisent plus rapidement qu’ils ne peuvent être reconstitués.
Ils ont déclaré que l’eau stockée dans les aquifères s’est souvent accumulée sur des milliers d’années et qu’il faudrait également des milliers d’années pour se recharger complètement, ce qui en fait essentiellement une ressource non renouvelable.
En raison de ce phénomène, des vies et des moyens de subsistance sont mis en jeu à mesure que le niveau de l’eau descend de plus en plus hors de portée.
Pour les glaciers de montagne, le point de basculement à risque est appelé « pic d’eau », c’est-à-dire le moment où un glacier produit le volume maximum d’eau de ruissellement dû à la fonte. Après ce point, le niveau de disponibilité en eau douce diminuera progressivement.
Pendant ce temps, les débris spatiaux sont également considérés comme un point de bascule. Le rapport indique qu’à mesure que le nombre de satellites augmente, le problème des débris spatiaux augmente également, ce qui constitue une menace à la fois pour les satellites fonctionnels et pour l’avenir de notre orbite.
En ce qui concerne la chaleur insupportable, le changement climatique induit par l’homme a provoqué une augmentation mondiale des températures, conduisant à des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, aux conséquences graves.
La chaleur extrême était déjà responsable d’une moyenne de 500 000 décès supplémentaires par an au cours des deux dernières décennies, affectant de manière disproportionnée les secteurs les plus vulnérables.
D’un autre côté, l’avenir non assurable signifie que, à mesure que les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents et plus graves dans le monde, le coût des dommages qu’ils infligent augmente également.
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Différent des points de basculement climatiques
Les experts ont expliqué que les points de bascule du risque sont différents des points de bascule climatiques.
Ils ont déclaré que les points de basculement climatiques sont des changements à grande échelle provoqués par le réchauffement climatique d’origine humaine.
D’un autre côté, les points de bascule des risques sont plus directement liés à la vie des gens à travers les systèmes sociaux et écologiques complexes.
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