Les incendies de forêt font partie des catastrophes environnementales et écologiques qui ont touché non seulement les forêts et les prairies des zones reculées, mais également les villes et les villages. La chaleur torride de l’incendie et la fumée qui s’en dégage sont connues pour détruire des habitats naturels entiers de la faune, ainsi que pour causer des complications respiratoires aux animaux et même aux humains.
Aujourd’hui, une nouvelle étude menée par des scientifiques américains suggère que les incendies de forêt transportent et propagent également des métaux lourds cancérigènes. Des chercheurs de l’Université Stanford, en Californie, ont découvert la présence de chrome métallique, sous sa forme cancérigène.
Cela concerne également d’autres produits chimiques liés au cancer trouvés en grande quantité dans les cendres après les incendies de forêt dans le nord de la Californie.
Métal lourd cancéreux
Dans un nouvel article scientifique publié dans la revue Communications naturelles Le mardi 12 décembre, l’étude a déterminé que les métaux lourds cancérigènes provenant des incendies de forêt posent un risque mondial pour la santé, principalement en raison de l’inhalation de fumée et de poussière d’incendie.
La menace des toxines métalliques dans les incendies de forêt dépend de la géologie et de la gravité des incendies, selon l’étude.
Les chercheurs expliquent que les métaux toxiques cancérigènes provenant des incendies de forêt sont un facteur « sous-estimé » ; métaux toxiques altérés par le feu et naturels aux sols et aux plantes.
Ces résultats sont observés alors que l’équipe de l’Université de Stanford a démontré que les températures élevées lors des précédents incendies de forêt en Californie sont devenues le catalyseur de la transformation généralisée du chrome en sa forme cancérigène dans le sol et les cendres.
La version transformée, appelée chrome hexavalent, est abondante dans les zones géologiques riches en métaux comme la serpentinite, une roche métamorphique constituée d’un ou plusieurs minéraux du groupe serpentine.
Ce type de roche se forme le long des limites des plaques tectoniques sous la Terre.
Observations des incendies de forêt en Californie
Alors que les chercheurs affirment que la menace des toxines métalliques peut atteindre un niveau mondial, ils se sont concentrés sur les cendres des incendies de forêt locaux, qui se sont révélées être à des niveaux dangereux et réactives au chrome hexavalent présent dans les particules dispersables par le vent.
L’étude a également révélé que les conditions météorologiques qui ont suivi l’incendie ont contribué à la persistance des niveaux accrus de métal cancéreux dans les couches superficielles du sol jusqu’à dix mois après l’incendie.
L’étude de l’Université de Stanford n’a pas précisé quelles sont les causes spécifiques d’un incendie de forêt qui peuvent déclencher le métal cancérigène.
Cependant, les incendies de forêt peuvent survenir à la fois en raison de facteurs anthropiques, notamment les incendies criminels, et de facteurs naturels, tels que la foudre et les conditions météorologiques liées aux incendies.
Effets sur la santé de la fumée des incendies de forêt
La fumée des incendies de forêt, ou les incendies de forêt en général, est connue pour être constituée d’un mélange de polluants atmosphériques dangereux tels que des particules (PM 2,5), de l’ozone, des hydrocarbures aromatiques, du dioxyde d’azote ou du plomb. C’est ce que révèle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a également souligné que le risque d’incendies de forêt augmente en raison de conditions extrêmement sèches telles que la sécheresse, les vagues de chaleur et les vents violents.
Les effets sur la santé de la fumée des incendies de forêt sont également évidents, avant la découverte des subtiles répercussions cancérigènes des incendies de forêt. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), la fumée dangereuse provenant des incendies de forêt peut entraîner des complications respiratoires et cardiovasculaires, notamment des difficultés respiratoires et des crises cardiaques.