Le bruit humain est « plus effrayant » et « plus effrayant » pour certains animaux sauvages que le rugissement d’un lion, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs canadiens.
L’article scientifique a révélé plus tôt ce mois-ci que les lions sont largement considérés comme le « prédateur le plus redoutable du monde » et le « roi des bêtes ».
Cependant, de nouvelles études mondiales suggèrent que la faune sauvage manifestait davantage de peur lorsqu’elle entendait des voix humaines que les cris du roi de la jungle.
Depuis des années, les activités illégales telles que le braconnage, le commerce non autorisé d’espèces sauvages et le trafic d’animaux sont considérées comme la plus grande menace pour la faune sauvage dans différentes régions du monde.
Aujourd’hui, le nouvel article scientifique fait état d’une tournure sans précédent selon laquelle même une simple conversation interhumaine suffit à perturber certains animaux sauvages ou même à les faire fuir, comme l’a rapporté l’étude basée sur de nouvelles enquêtes mondiales.
Le bruit humain est plus effrayant que le rugissement d’un lion
Dans l’étude publiée dans la revue Biologie actuelle Le 5 octobre, une équipe de recherche de l’Université Western en Ontario, au Canada, a confirmé que la peur des animaux sauvages à l’égard des humains pourrait être bien plus grande et répandue que ce que les scientifiques pensaient auparavant.
Alors que l’équipe reconnaît les humains comme un « super prédateur » lorsqu’il s’agit de chasser les animaux sauvages grâce aux outils modernes à leur disposition, ils ont également associé le bruit humain à la notion de mort du point de vue de certains animaux sauvages.
Les animaux sauvages ont peur des voix humaines
Les conclusions du Biologie actuelle Les études ne sont pas absolues pour tous les animaux sauvages, car certaines bêtes choisissent d’attaquer les humains lorsqu’elles sont menacées sur leur propre territoire.
Néanmoins, le rapport scientifique a révélé que 95 % de la faune sauvage, y compris les hyènes, les impalas, les koudous, les léopards, les phacochères et les zèbres, ont fui ou abandonné les points d’eau en réponse à leur peur des humains.
Les chercheurs ont choisi ce site car les points d’eau sont connus comme de petites mares d’eau sauvages où les animaux boivent régulièrement.
Ces découvertes ont été réalisées et vérifiées après que les chercheurs ont placé des « systèmes de caméras et de haut-parleurs cachés » au niveau des points d’eau.
Les appareils, qui diffusent les sons ou les voix d’hommes et de femmes parlant calmement dans les langues locales, se déclenchent lorsqu’un animal s’approche à moins de 10 mètres.
Les bruits humains ont également été comparés au rugissement des lions, ainsi qu’à d’autres sons apparentés du roi des bêtes, comme les grognements et les grognements.
Les chercheurs, qui ont travaillé dans le parc national du Grand Kruger en Afrique du Sud, ont également cité d’autres recherches selon lesquelles les cerfs, les kangourous, les pumas, les wallabies et les planches sauvages craignent également plus les humains que les lions et autres prédateurs supérieurs.
Activités de chasse à la faune
Comme mentionné précédemment, les chercheurs ont émis l’hypothèse que certains animaux sauvages associent les voix ou le bruit humains à l’expérience de notre chasse.
Par exemple, les résultats de la nouvelle étude, qui ont montré que la plupart des animaux sauvages fuient le bruit humain plus rapidement que le rugissement d’un lion, pourraient être influencés par l’activité humaine notoire de chasse à la faune.
Selon des rapports réalisés depuis le début du 21e siècle, plus de 125 000 animaux sont tués chaque année pour des trophées, selon l’organisation caritative à but non lucratif Protection mondiale des animaux. Certains de ces animaux comprennent des éléphants, des léopards et des lions d’Afrique.