La perte de biodiversité, la pollution chimique et d'autres facteurs augmentent les risques d'épidémies de maladies infectieuses (étude)

Les maladies infectieuses comme la rougeole, la grippe, la tuberculose et le VIH/SIDA représentent un risque important pour la santé publique, selon les données recueillies au cours des dernières décennies. Ces maladies transmises par des agents pathogènes ont été responsables de décès humains dans de nombreux cas, surtout lorsqu'elles ne sont pas traitées. Face à cette menace, les experts médicaux étudient depuis longtemps les modèles, les causes et les facteurs à l’origine de ces maladies.

Dans une nouvelle étude, les scientifiques confirment que les changements anthropiques qui entraînent une perte de biodiversité, une pollution chimique et d'autres facteurs contribuent à l'augmentation des épidémies de maladies infectieuses. Un cadre général qui décrit et prédit la propagation des maladies pathogènes reste incomplet. Cependant, les auteurs du document de recherche ont fourni de nouvelles informations qui pourraient expliquer cette lacune.

Ces dernières années, les climatologues ont averti que l’environnement (sous forme de changement climatique et de réchauffement de la planète) peut déclencher la propagation de maladies à transmission vectorielle, véhiculées par les moustiques, les tiques et les puces. La crise climatique actuelle a été attribuée au changement anthropique, un phénomène lié aux activités humaines telles que les émissions de gaz à effet de serre et la combustion de combustibles fossiles.

Éclosions de maladies infectieuses

Les micro-organismes pathogènes tels que les virus, les bactéries, les champignons ou les parasites provoquent des maladies infectieuses. Ces agents nocifs peuvent pénétrer dans notre corps, ce qui peut entraîner diverses maladies pouvant entraîner une détérioration de la santé, voire la mort. Lors d'une épidémie, ces agents peuvent se propager entre humains, par des piqûres d'insectes ou par des aliments ou de l'eau contaminés, selon la Cleveland Clinic.

Contrairement aux maladies non infectieuses, qui ne sont pas provoquées par des organismes extérieurs, les maladies infectieuses sont associées à l’environnement. En raison de ces différences, la propagation ou la fréquence des infections est également influencée par des forces externes relatives au corps de l'hôte potentiel d'un agent pathogène. Par exemple, les conditions météorologiques peuvent modifier l’environnement et contribuer à la propagation de maladies à transmission vectorielle.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies provoquées par des micro-organismes pathogènes peuvent être regroupées en trois catégories :

  • Maladies pouvant entraîner des taux de mortalité élevés
  • Maladies pouvant entraîner un handicap
  • Des maladies qui pourraient ouvrir la voie à de graves répercussions mondiales

L'OMS explique que certaines causes de maladies infectieuses échappent au contrôle du secteur de la santé. Cela signifie qu’il existe des facteurs qui déclenchent ou contribuent à la cause ou à la propagation de maladies pathogènes, un domaine abordé par une étude récente.

Changement anthropique

Selon une étude publiée dans la revue Nature Le 8 mai, des chercheurs ont découvert des changements anthropiques ou certains facteurs de changement global qui augmentent le risque d'épidémies de maladies infectieuses. Sur la base de leurs conclusions, l’équipe de recherche de diverses institutions aux États-Unis a identifié les facteurs suivants qui augmentent ce risque :

  • Perte de biodiversité
  • Pollution chimique
  • Changement climatique
  • Espèces introduites

Les résultats du document de recherche de mai 2024 suggèrent que ces facteurs sont liés à une augmentation des paramètres ou des dommages liés à la maladie. Cependant, l’urbanisation est liée à une diminution des paramètres de maladie.

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L'équipe Pacte Climat

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