La crise climatique perturbe le cycle de l'eau et alimente des catastrophes affectant des milliards de personnes

La crise climatique perturbe gravement le cycle de l'eau sur Terre, déclenchant des phénomènes météorologiques extrêmes qui ont coûté la vie à des milliers de personnes et touché des milliards de personnes dans le monde.

Le rapport Global Water Monitor 2024 souligne l’impact dévastateur de la hausse des températures sur les systèmes d’approvisionnement en eau, révélant une année de chaleur record et de catastrophes catastrophiques liées à l’eau.

Année la plus chaude jamais enregistrée : inondations, sécheresses et 550 milliards de dollars de dégâts

En 2024, le réchauffement climatique s’est intensifié, ce qui en a fait l’année la plus chaude jamais enregistrée. Cette chaleur extrême a modifié la façon dont l’eau circule sur la planète, entraînant de féroces inondations, des sécheresses prolongées et d’autres catastrophes.

Selon Le gardienle rapport estime que les événements liés à l'eau ont causé plus de 8 700 morts, déplacé 40 millions de personnes et infligé 550 milliards de dollars de pertes économiques.

La hausse des températures a entraîné des précipitations plus intenses, des inondations dévastatrices et des périodes de sécheresse prolongées. L'air plus chaud retient davantage de vapeur d'eau, ce qui entraîne des averses plus fortes, tandis que les océans plus chauds alimentent les ouragans et les typhons. Simultanément, l’augmentation de l’évaporation et le changement des régimes de précipitations ont exacerbé les conditions de sécheresse.

Plusieurs régions ont été confrontées à de graves inondations. Dans le sud de la Chine, de fortes pluies ont fait gonfler les fleuves Yangtze et Pearl de mai à juillet, déplaçant des dizaines de milliers de personnes et causant des dégâts aux cultures valant des centaines de millions de dollars.

En août, les inondations provoquées par la mousson au Bangladesh ont touché près de six millions de personnes et détruit un million de tonnes de riz. En octobre, l'Espagne a reçu plus de 500 mm de pluie en seulement huit heures, provoquant des crues soudaines meurtrières.

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Les experts mettent en garde contre de graves extrêmes climatiques en 2025

Le super typhon Yagi et la tempête Boris, intensifiés par des mers plus chaudes, ont fait des ravages en Asie du Sud-Est et en Europe en septembre, laissant derrière eux une traînée de destruction. Porto Alegre, au Brésil, a connu deux mois de pluie en trois jours, transformant les rues en rivières et faisant des dizaines de morts.

Tandis que certaines régions étaient noyées, d’autres étaient desséchées par des sécheresses incessantes. L’Afrique australe a été confrontée à une grave sécheresse qui a réduit de moitié la production de maïs, laissant 30 millions de personnes dans l’insécurité alimentaire. La production hydroélectrique a chuté, entraînant des pannes d’électricité généralisées.

Le bassin amazonien, autre victime de la sécheresse, a connu des niveaux d'eau record, des perturbations dans les transports et des incendies de forêt massifs qui ont ravagé 52 000 kilomètres carrés rien qu'en septembre. Organisation Physique dit.

Le rapport met en garde contre une aggravation des extrêmes en 2025 à mesure que les émissions de carbone continuent d’augmenter. Les chercheurs soulignent le besoin urgent de défenses contre les inondations plus solides, d’une agriculture résiliente à la sécheresse, de systèmes d’approvisionnement en eau améliorés et de mesures d’alerte précoce pour atténuer l’impact de ces catastrophes.

Alors que les systèmes d’approvisionnement en eau sont confrontés à des défis sans précédent, le rapport souligne la nécessité cruciale d’agir. L’eau, essence de la vie, est devenue une arme à double tranchant : elle apporte à la fois la vie et la destruction face à la crise climatique actuelle.

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