Les conditions météorologiques extrêmes du Texas, qui semblent être des montagnes russes, ont provoqué l’auto-élagage des noix de pécan au mauvais moment, conduisant peut-être à une mort catastrophique.
Noix de pécan auto-élagantes
La chaleur extrême et la grave sécheresse font des ravages sur les arbres du Texas cette année, aggravant les dégâts causés par les gels sévères antérieurs. Les noix de pécan, en particulier, subissent le plus gros de ces intempéries. Connus pour leur nature « auto-élagante », les noix de pécan perdent leurs branches de manière aléatoire, mais les conditions défavorables les ont poussés, eux et leurs producteurs, au bord du gouffre.
De nombreux producteurs de noix de pécan du centre du Texas s’attendent à une mortalité importante cette année, avec des pertes allant jusqu’à 10 pour cent de leurs vergers, comme Winston Millican, un producteur de noix de pécan multigénérationnel. À San Antonio, reconnue comme la première ville arborée du monde au Texas, une histoire similaire se déroule, avec de nombreux arbres morts et endommagés, obstruant les chemins et présentant des risques.
Le stress des noix de pécan dû aux conditions météorologiques extrêmes des montagnes russes
La campagne agricole 2016 a posé des problèmes en raison de maladies fongiques et d’insectes, provoquant un stress d’ombre et un stress direct sur les plantes. Les pucerons noirs injectent des toxines pendant qu’ils se nourrissent, ce qui entraîne des taches jaunes et nécrotiques et des chutes de feuilles. Les changements biochimiques dus à l’alimentation des insectes aggravent le stress global et la qualité des noix. Ces facteurs de stress, individuellement, peuvent nuire au rendement et à la qualité des noix de pécan.
En 2016, les vergers de noix de pécan du Texas ont été confrontés à de multiples facteurs de stress : une humidité excessive, des périodes de sécheresse et des récoltes abondantes, souvent avec un ensoleillement réduit. Un dépistage régulier est vital pour les producteurs de noix de pécan qui visent des prix élevés.
Perte massive d’arbres
À la suite d’un récent nettoyage à la tronçonneuse d’un orme d’Amérique patrimonial près de la rivière San Antonio, un incident s’est produit, mettant en lumière un problème plus large de perte importante d’arbres dans la ville. Bien qu’il n’existe aucun recensement officiel des arbres, le forestier de la ville Michael Holinsky a noté une perte substantielle d’arbres en raison des conditions météorologiques extrêmes et de la sécheresse, affectant diverses espèces comme les chênes rouges, les chênes de Shumard, les sycomores, les noix de pécan et les ormes de cèdre.
Les pertes touchent aussi bien les vieux que les jeunes arbres, quel que soit leur âge. La classification du comté de Bexar comme étant exceptionnellement frappé par la sécheresse aggrave la situation, épuisant les ressources des arbres pour lutter contre le vent, les ravageurs et les infections fongiques. L’accumulation de facteurs de stress tels que les vagues de froid et la sécheresse a créé un environnement difficile pour les arbres. Des experts comme Peter Pierson et Ed Etter soulignent la gravité de la situation, avec des arbres morts devenant monnaie courante dans la ville, reflétant les conditions difficiles de ces dernières années.
Situation grave, exploration des options non autochtones
L’impact de la perte d’arbres s’étend même au River Walk, méticuleusement entretenu et géré par Juan Guerra, l’horticulteur en chef de la ville. Un arrosage régulier a contribué à atténuer les conséquences néfastes sur ces arbres, et la présence de limon au fond pour l’accès à l’eau a permis à beaucoup d’entre eux de rester en bonne santé. Néanmoins, certains myrtes crêpe et chênes ronce de la rive est du chenal sud ont succombé à des conditions extrêmes, bien que moins que dans d’autres régions.
Compte tenu de la gravité de la situation, les arboriculteurs envisagent de planter des espèces d’arbres non invasives, non originaires de San Antonio, mais mieux adaptées aux climats plus chauds et plus secs. Les climatologues recommandent de s’adapter à un monde plus chaud. Il est crucial d’arroser vos arbres une fois par semaine pendant 30 minutes à une heure, selon le sol et le type d’arbre. Michael Nentwich d’Etter Tree Care conseille de ne pas attendre la sécheresse et suggère de vérifier l’humidité du sol avec un tournevis à long manche comme méthode simple mais efficace.